Si je serais un truc pas vrai : le métier ancien disparu
Suite du questionnaire Si je serais un truc pas vrai, n°2
Aujourd'hui, je me dois de répondre à cette question qui enflamme les conversations en même temps qu'elle embrase les esprits, mais pas sur la bouche : Qu'est ce que je serais si j'aurais été un métier disparu ?
Je serais bien évidemment vérificateur de rats. Et là vous vous dites "Hou c'est joli comme nom et ça donne bien envie mais en quoi ça aurait consisté exactement ? Quelle filière débouche à ça ? Ils prennent des stagiaires ?"
Comme son nom l'indique, c'est tout d'abord vérifier les rats à la source : directement sur la chaîne de montage. C'est très important afin qu'ils soient tous bien calibrés sinon sans ça, ça peut très vite basculer dans le grand n'importe quoi et les épidémies de peste n'auraient pas eu l'impact médiatique qu'on leur connait. Ainsi on aurait entendu cette conversation lors de la grande peste qui sévit à Quimper en 1572:
- Atchaaaa !!! C'est rien, j'ai dû attraper une petite peste hier matin. Mais c'est bon, le toubi' m'a prescrit des gouttes et des suppositoires.
- OK, de toute façon, je t'attends demain pour déménager le piano !
- Pas de problème, je serais remis. Dis, tu peux m'aider pour mettre le suppo ?
- Ca va pas, non ?!
Vérificateur de rats : un métier d'avenir du passé
Et bin, croyez moi qu'avec des bons rats, ça fait toute la différence. Ecoutez ce dialogue surpris à Quimper (encore ? ha bin décidément...) en 1533:
- Rahhhhhhhh !!.....
- ArrrRRrrghhhhh !
Hein, déjà, on voit que c'est pas pareil. A mon avis, là, le piano il va se déménager tout seul. Bin tout ça c'est grâce au contrôle qualité. Alors vous aussi, engagez vous si vous en auriez eu l'occasion.